L'eau pour les pauvres
Le sujet de l'accès à l'eau pour tous est un sujet récurrent lors des campagnes électorales indiennes. La plupart des politiciens promettent de l'eau gratuite pour les pauvres. Mais les promesses sont loin d'être tenues. Les pauvres payent l'eau qu'ils consomment, et souvent bien plus cher que ceux qui ont les moyens, en comparaison de leurs salaires. Beaucoup de famille pauvres sont obligées de débourser 20% de leurs revenus (un ouvrier gagne en moyenne 100rps/jour) pour avoir accès a un point d'eau seulement quelques heures par jour, et ne garantissant pas une eau de qualité. Dans les bidonvilles, c'est la débrouille, certains habitants achètent de l'eau dans des bouteilles de 20l, d'autres sont dépendants de la mafia locale qui s'empare et contrôle les points d'eau du quartier, certains se connectent illégalement sur les conduites d'eau, d'autres encore achètent de l'eau a ceux qui ont une connexion (souvent illégale d'ailleurs).
Contrairement à ce que pensent les politiciens, beaucoup de familles pauvres sont prêtes à payer pour être connectée au réseau. 1500rps sont nécessaires pour une connexion individuelle. Malheureusement les démarches pour avoir une connexion n'aboutissent jamais. Les villes ne sont pas capables de fournir assez d'eau, donc elles restreignent le nombre de connections, notamment en ne répondant pas aux demandes des plus pauvres. En pratique, ceux qui désirent vraiment une connexion finissent par payer quelqu'un pour être relié au réseau illégalement.
Les femmes indiennes, dans les villes comme dans les campagnes, sont les premières concernées par ces problèmes d'eau. Elles passent des heures à ces corvées d'eau, marchent pendant des kilomètres, perdent parfois la journée à attendre leur tour... Dans certains cas, les fillettes arrêtent l'école très tôt pour pouvoir aider aux corvées d'eau. Ces femmes indiennes savent qu'elles ont tout à gagner, finalement, en payant pour un service d'eau de qualité. Le temps économisé pourrait leur permettre d'augmenter les revenus familiaux et permettre à leurs filles d'avoir une meilleure éducation. Le temps est peut-être venu pour les politiciens d'arrêter les promesses utopiques et de se concentrer sur le développement de systèmes durables, peu coûteux d'alimentation en eau pour tous.
Des temoignages de femmes dans les bidonvilles de Mumbay:
http://www.infochangeindia.org/agenda3_06.jsp
Autre source:
http://www.wsp.org/publications/sa_indiapoor.pdf
Contrairement à ce que pensent les politiciens, beaucoup de familles pauvres sont prêtes à payer pour être connectée au réseau. 1500rps sont nécessaires pour une connexion individuelle. Malheureusement les démarches pour avoir une connexion n'aboutissent jamais. Les villes ne sont pas capables de fournir assez d'eau, donc elles restreignent le nombre de connections, notamment en ne répondant pas aux demandes des plus pauvres. En pratique, ceux qui désirent vraiment une connexion finissent par payer quelqu'un pour être relié au réseau illégalement.
Les femmes indiennes, dans les villes comme dans les campagnes, sont les premières concernées par ces problèmes d'eau. Elles passent des heures à ces corvées d'eau, marchent pendant des kilomètres, perdent parfois la journée à attendre leur tour... Dans certains cas, les fillettes arrêtent l'école très tôt pour pouvoir aider aux corvées d'eau. Ces femmes indiennes savent qu'elles ont tout à gagner, finalement, en payant pour un service d'eau de qualité. Le temps économisé pourrait leur permettre d'augmenter les revenus familiaux et permettre à leurs filles d'avoir une meilleure éducation. Le temps est peut-être venu pour les politiciens d'arrêter les promesses utopiques et de se concentrer sur le développement de systèmes durables, peu coûteux d'alimentation en eau pour tous.
Des temoignages de femmes dans les bidonvilles de Mumbay:
http://www.infochangeindia.org/agenda3_06.jsp
Autre source:
http://www.wsp.org/publications/sa_indiapoor.pdf