Organisation du service publique de l'eau en Inde
L'eau est un bien commun essentiel à la vie de chacun. Le gouvernement d'un pays est en charge de délivrer de l'eau à tous ses citoyens. Chaque pays à un système d'organisation qui lui est propre. En France, par exemple, les réglementations sur l'eau sont rédigées par le gouvernement, la mairie est en charge des infrastructures et de la distribution de l'eau (libre à elle de sous-traiter ou non), concernant la gestion des ressources, des agences de bassins ont été créées.
L'Inde est divisée en états fédéraux. Chaque état est responsable des services d'eau et d'assainissement en terme de développement des infrastructures et de gestion des réseaux. Les mairies sont en charge de la distribution de l'eau et la plupart du temps gère la perception des revenus. Pour les grandes villes les états ont créé des "statuary board", comme le Bangalore Water Supply and Sewerage Board (BWSSB), indépendants des mairies. Le but est de leur laisser, en théorie, une plus grande autonomie et une gestion plus facile de la distribution d'eau et du traitement des eaux usées.
Le rôle principal du gouvernement central est de donner des directives politiques de gestion de l'eau au travers de 4 ministères: ministère des ressources en eau, ministère du développement urbain et de l'emploi, ministère des zones rurales et ministère de l'environnement. Le gouvernement central partage le pouvoir législatif avec les états fédéraux. Le cadre légal de l'eau est assez floue, par exemple, les eaux de surface sont sous contrôle central, tandis que les eaux souterraines sont liées à la propriété privée.
Le système indien est caractérisé par une très forte décentralisation au niveau des états. La faiblesse du service publique de l'eau en Inde réside dans une mauvaise coordination entre tous les acteurs, et d'un manque d'argent pour financer les infrastructures. L'Inde a peut-être intérêt à laisser le secteur privée s'introduire. Cette question mérite réflexion car il faut s'assurer que les plus pauvres puissent toujours accéder à l'eau. De plus, les indiens ne sont pas tous prêts à accepter qu'on puisse faire des bénéfices avec un bien commun à tous comme l'eau.
Sources:
http://www.ielrc.org/water/docs.htm#india
www.engref.fr/labogea/Rapport_DEA_breuil.pdf
L'Inde est divisée en états fédéraux. Chaque état est responsable des services d'eau et d'assainissement en terme de développement des infrastructures et de gestion des réseaux. Les mairies sont en charge de la distribution de l'eau et la plupart du temps gère la perception des revenus. Pour les grandes villes les états ont créé des "statuary board", comme le Bangalore Water Supply and Sewerage Board (BWSSB), indépendants des mairies. Le but est de leur laisser, en théorie, une plus grande autonomie et une gestion plus facile de la distribution d'eau et du traitement des eaux usées.
Le rôle principal du gouvernement central est de donner des directives politiques de gestion de l'eau au travers de 4 ministères: ministère des ressources en eau, ministère du développement urbain et de l'emploi, ministère des zones rurales et ministère de l'environnement. Le gouvernement central partage le pouvoir législatif avec les états fédéraux. Le cadre légal de l'eau est assez floue, par exemple, les eaux de surface sont sous contrôle central, tandis que les eaux souterraines sont liées à la propriété privée.
Le système indien est caractérisé par une très forte décentralisation au niveau des états. La faiblesse du service publique de l'eau en Inde réside dans une mauvaise coordination entre tous les acteurs, et d'un manque d'argent pour financer les infrastructures. L'Inde a peut-être intérêt à laisser le secteur privée s'introduire. Cette question mérite réflexion car il faut s'assurer que les plus pauvres puissent toujours accéder à l'eau. De plus, les indiens ne sont pas tous prêts à accepter qu'on puisse faire des bénéfices avec un bien commun à tous comme l'eau.
Sources:
http://www.ielrc.org/water/docs.htm#india
www.engref.fr/labogea/Rapport_DEA_breuil.pdf